Bonjour, c'est le titi.

Je me permets de faire passer cette info dont j'ai parlé à certainEs mais pas à touTEs.

Sur la radio de la france d'inter, le chroniqueur Thomas Legrand a fait sa rubrique sur ... l'objection de croissance !

Il y avait la venue de Pierre Rhabbi mais tout de même... Peut-être faut-il entendre l'émission qui suivait pour comprendre l'intérêt de ce chroniqueur de porter de tels propos alors que l'objection de croissance est ramenée à longueur de temps d'antenne quellequ'elle soit, a une coquille (d'escargot, héhé) vide de sens politique et de portée d'émancipation individuelle et donc collective.

Je vous précise la portée du symbole de l'escargot pour ceux et celles ne connaisant pas bien ce mouvement.

Bien sûr il représente la lenteur, mais surtout l'idée de savoir mettre fin à son développement (en l'occurence pour l'escargot, sa coquille) afin de ne pas se voir mourrir écrasé sous son propre poids. A méditer... mais prenons-nous le temps pour cela ?

Bien sûr toujours ouvert et en attente d'échanges fructueux mais néanmoins joyeux à ce sujet.

Anarmicalement.

 Titi

« Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,
À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Une fois dit ça… qu’ai-je dit? Que souhaité-je vraiment ?
Je m’explique :
Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
Fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“
Je crois que j’ose parler de la démocratie.
Etre consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance.
L’Etat, en l’occurrence, c’est nous.
Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu’à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec  confiance et exigence.
Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres.
Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif.
Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l’échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d’une meilleure société humaine. Car c’est du minuscule au cosmique que ce travail nous entrainera et entraine déjà ceux qui s’y confrontent. Comme les poètes qui savent qu’il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l’égalité, la vie souvent.
Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient.
Qu’attendons-nous ? L’année 2014 ? La voici.
PS : Les deux poètes cités sont évidemment Pablo Neruda et Victor Hugo »

Merci à Carole Cernobori qui nous a transmis ce message publié sur le site de Médiapart
04  92  72  18  83
lesateliersdemane.com

A ne pas manquer une après-midi de connaissance et d'art sous la houlette de Gilles Esposito avec en particulier la conférence du Pr Roch Domerego !!!

Bonjour à toutes et tous,
 
J'ai le plaisir de vous annoncer la naissance du n°5 de la revue ESPRIT ET CORPS à laquelle je collabore depuis plusieurs années : REGARDS PSYCHOSOMATIQUES SUR L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
 
Vous y rencontrerez le petit perturbateur de la classe maternelle qui invite ses copains, sa maîtresse et le Père Noël pour fêter ses 5 ans... l'enfant placé en famille d'accueil... l'enfant dit "hyperactif"... le garçon à "la tête vide et au corps mou"... l'enfant bégayant atteint d'arthrite chronique juvénile... le jeune homme handicapé... l'enfant de pervers narcissique.
 
S'ils peuvent ainsi apparaître à vos yeux c'est qu'ils ont été rencontrés, regardés dans une relation qui leur laissait place, par des professionnels différents mais tous formés à la Psychosomatique Relationnelle :  institutrice, pédiatre, psychologues, art-thérapeute, pédopsychiatre.
 
Pour ma part, j'ai écrit une note de lecture sur le livre de Catherine Millet : "Jour de souffrance".
Souvenez-vous, cette célèbre spécialiste d'art contemporain, avait fait sensation, scandale,  en racontant "la vie sexuelle de Catherine M." en 2001. C'était l'époque où le libertinage, l'échangisme étaient mis en lumière par les médias comme preuve de la libération des moeurs, de la "légèreté" sexuelle contemporaine !
7 ans plus tard, Elle livre une sorte d'envers du décor beaucoup plus intéressant  parce que profond. Les relations sexuelles et sentimentales qu'elle entretient avec les hommes n'ont plus rien de léger et de libéré. Elle y apparaît bien plus nue que son corps nu.
En dessous de ses dessous de libertine, se dévoilent des violences et des chaînes rougies par d'autres feux que ceux de la chair et solidement accrochées à des images de l'enfance.
Tout commence par l'ouverture d'une lettre qui ne lui est pas destinée et la terrible morsure de la jalousie... quelques pages plus tard, vous ne verrez plus jamais la jalousie du même oeil !
 
sur ce lien, vous pouvez lire l'éditorial complet du Pédopsychiatre Hervé Boukhobza et télécharger le bon de commande      http://www.atpr.info/index.php?page=revue 
 
Et bien sûr, merci par avance, de mettre cette revue qui défend la relation, en relation avec ceux qui pourraient y trouver intérêt.
Christine,  toujours sur : http://unebouteillealamere.over-blog.com/