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Marseille 14/04/2012 Plage au Peuple

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L'album photo du rassemblement

du Front de gauche

à Marseille   le 14/04/2012

est en ligne ci-dessous.

Photo P. Weber

 

Photo67

Des Reillannais à la Bastille le 18 mars

voir le reportage photo de Pierre Weber 

 

28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 21:55

Proposition pour une innovation atypique

 

Chaque organisation, parti, syndicat, association poursuit un but qui lui est propre. Le parti veut prendre le pouvoir, le syndicat défendre les travailleurs et l'association remplir le mandat qu'elle s'est fixé. Il n'est donc pas étonnant qu'autour d'une même table, dans l'action, il n'y ait le plus souvent dialogue de sourds, campement sur des positions non partagées et lutte d'influences.

Ce qui peut être résumé par :« Tous ensemble...tous ensemble, tous... mais derrière ma bannière ! »

 

Et il y a pléthore d'organisations censées œuvrer pour le bien commun !

Elles se multiplient avec une célérité d'autant plus importante que la distance entre le but proclamé et les résultats effectivement obtenus traduisent leur faiblesse dans la réalisation des objectifs.

Pourtant, sur Manosque vient d'émerger le Collectif de Résistance et d'Initiative Citoyenne.

 

Comment ce collectif ose-t-il prétendre échapper au cercle vicieux et à l'impuissance d' un rassemblement hétérogène ?

 

En évitant les pièges de toutes les corporations : pas de membres encartés, pas de bureau avec présidence, secrétariat, trésorerie, pas de stratégie de conquête du pouvoir sur d'autres organisations, pas de recherche de « victoire » symbolique dans le seul spectacle médiatique. Aucune revendication identitaire.

 

Un seul but : l'efficacité des actions concrètes dans la transversalité de nos appartenances.

La Fraternité, inscrite au fronton de nos mairies, oubliée par notre République est le vecteur de notre cohérence.

 

Alain

 

  

Pourquoi le C.R.I.C. ?

« donnez moi un levier et un point d'appui et je soulèverai le monde » Archimède

 

 

Déjà affiliées à toutes sortes d'organisations, politiques, syndicales, associatives censées travailler au bien commun, une quinzaine de personnes qui se sont rencontrées dans la lutte contre la réforme des retraites a souhaité créer le Collectif de Résistance et d'Initiative Citoyenne.

 

Cette structure se veut la plus ouverte possible, à la fois aux organismes constitués et aux individus non affiliés, puisque l'objectif affiché par tous est bien de s'opposer aux mesures liberticides et paupérisantes engagées par nos gouvernants. Or, les organisations constituées expriment leur refus de s'impliquer dans cette nouvelle formation, quand ils ne dédaignent pas carrément de répondre à l'appel. Les acteurs du noyau fondateur se retrouvent donc à titre individuel, et non au nom des parti ou syndicat d'appartenance.

N'étant ni une association de type 1901, ni un parti politique, ni un syndicat, comment définir le CRIC ?

 

Ce collectif étant en gestation, c'est à ses membres de le définir en expliquant ce qu'ils en attendent, et c'est par l'action que l'émergence de cette attente se précisera. L'efficacité pourra être garantie par la transversalité des appartenances et la visibilité des actions.

Soudés par la RESISTANCE, inventons l'INITIATIVE.

 

Gigi

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 21:32

Ceux qui n'ont pu se déplacer jusqu'à Saint-Auban hier soir ont raté quelque-chose. En effet, on n'est plus exactement le même après cette soirée salubre à plus d'un titre.

Nos habitudes de pensée, nos certitudes sont mises à mal.

 

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On apprend qu'une posture révolutionnaire dit « OUI » à l'existant, ou plus exactement à ce qu'il y a de DEJA révolutionnaire dans le fonctionnement de nos institutions. Par institution, il faut entendre notre système si français des prélèvements sociaux.

Les prélèvements sociaux ne sont pas un impôt, car les caisses qui les collectent ne sont pas l'Etat.
Ces caisses ont été mises en place par le CNR au sortir de la guerre dans un réel souci de protection sociale. Ce qui veut dire qu'au lieu de se réjouir des exonérations qui allègent les coûts des entreprises, nous devrions militer pour leur augmentation.

 

On apprend que TOUTE la richesse produite l'est par le travail et que tout profit, dividende d'action...sont volés aux travailleurs. (ça on le savait déjà). Pour se débarrasser de ce système pervers, il faut interdire la propriété lucrative, c'est à dire toute forme de gain qui n'est pas acquis par le travail, y compris, par exemple, percevoir des loyers.

 

 

On apprend que le travail n'est pas défini par le fait d'avoir un emploi, mais qu'un retraité aussi, travaille dans la mesure où il exerce une activité utile quelconque, comme par exemple accompagner ses vieux parents dans la mort, ou aller chercher ses petits-enfants à l'école.

Le salaire afférant au travail ne doit pas être lié à un poste, mais à une qualification de la personne, qu'elle occupe ou non un emploi. La qualification s'obtient par l'expérience que chacun acquiert tout au long de la vie. Les salaires seraient versés par des caisses de prélèvements sociaux et non plus par l'employeur.

 

Il s'agit donc de prélever dans la richesse produite du pays une part croissante vers des caisses qui existent, qui ont parfaitement joué leur rôle pendant 50 ans, et que les capitalistes et leurs valets politiques veulent détruire. Nous devons militer pour exiger de nos dirigeants le maintien et le développement du système français, jusqu'à disparition de la sphère de la propriété lucrative ( l'argent qui fait des petits tout seul, sans richesse produite par le travail).

 

On apprend que la fonction publique EST un système révolutionnaire dans la mesure où elle assure un salaire à vie, lié à une qualification de la personne et non pas à l'occupation d'un poste.

 

Nous devons nous positionner comme les seuls producteurs de richesse du pays et à ce titre exiger un salaire lié à une qualification sur une échelle de 1 à 4 ( par exemple), un salaire à vie non lié à l'occupation d'un emploi. C'est un DROIT et non pas, un revenu d'existence, une aumône pour satisfaire nos besoins. Nous sommes des êtres de DESIR et non pas de besoin. Voilà ce que nous devons affirmer, car par notre travail, entendu au sens large de toute activité utile à la société, nous y avons droit.

 

Et si je ne suis plus la même en sortant, c'est que ce magistral magicien nous a fait la démonstration que C'EST POSSIBLE. Les outils sont déjà là, ils existent depuis plus de 50 ans ; il faut se battre bec et ongles pour les maintenir et les développer.

 

LA COTISATION SOCIALE EST REVOLUTIONNAIRE ET ANTI-CAPITALISTE !

 

Gigi

 

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 A voir les vidéos des conférences de Bernard Friot sur DailyMotion

http://www.dailymotion.com/video/xdrvt0_l-enjeu-des-retraites-bernard-friot_news

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:57

 

womenJeudi 3 mars 2011

Droits des femmes : débat avec Sylvie Guillaume, députée européenne, à l'Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence (18h)

 

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La législation européenne en faveur des droits de la femme et son application en France au niveau local : tel sera le thème du débat organisé par le bureau d'information du Parlement européen en partenariat avec la Maison de l'Europe d'Aix-en-Provence, à l'occasion du 100ème anniversaire de la Journée Internationale de la Femme.

Venez vous informer sur la législation européenne pour les droits de la femme et débattre avec nos intervenantes :

- Sylvie Guillaume, députée européenne du Sud-est (PS), membre de la commission du Parlement européen pour les droits de la femme et l'égalité des genres;
- Catherine Sylvestre, adjointe au Maire d'Aix-en-Provence, chargée des affaires sociales et des droits des femmes;
- Christine Rue, coordinatrice de l'association GRAIF (Groupement Régional pour l'Action et l'Information des Femmes).

Alors que le Parlement européen a récemment soutenu une proposition de directive européenne instaurant un congé maternité minimum de 20 semaines entièrement rémunérées, dans tous les pays de l'UE, l'eurodéputée Sylvie Guillaume, membre de la commission parlementaire sur les droits de la femme, fera le point sur la législation et son application dans les Etats Membres. Nous verrons comment se met en oeuvre au niveau local la politique en faveur de l'égalité des genres avec Catherine Sylvestre, adjointe au Maire d'Aix-en-Provence, et Christine Rue, coordinatrice de l'association GRAIF qui milite pour les droits de la femme dans la région PACA.

 

L'entrée est libre et se fera à partir de 17h45 à l'Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence (salle des mariages). Le débat sera suivi d'un verre de l'amitié offert au public et aux participant(e)s.
Si vous souhaitez assister au débat, merci de nous envoyer un e-mail : epmarseille@europarl.europa.eu

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:48

Histoire  de la distinction de sexe, II.

Pascale Bonnemère, Françoise Douaire-Marsaudon, Agnès Martial,
Irène Théry,

Programme séminaire  2e semestre 2010-11

EHESS Marseille , La Vieille Charité, le jeudi de 17h-19h.

(séances ouvertes aux auditrices et auditeurs libres sur simple demande)

 

 

Jeudi 3 mars :   Irène Théry : Les études de genre à partir des années soixante 

 

Mardi 8 mars, 18h 30, bibliothèque de l’Alcazar (attention jour, heure et lieu exceptionnels) Irène Théry : Genre et sexualité à l’heure de la mondialisation, un « choc des cultures ?». Conférence présentée pour la journée internationale des femmes, dans le cadre des Mardis du MUCEM.

 

 

Jeudi 17 mars : Irène Théry :  « La domination masculine »  de Pierre Bourdieu

 

Jeudi 7 avril Françoise Douaire-Marsaudon: Maurice Godelier, Les fondements de la domination masculine. 

 

Jeudi 14 avril Agnès Martial : Masculin/Féminin. Autour des travaux de Françoise Héritier.

 

Jeudi 5 mai : Agnès Martial. La question de l’inceste. Autour des travaux de Françoise Héritier.

 

Jeudi 12 mai : Pascale Bonnemère : L’anthropologie féministe anglo-saxonne : Annette Weiner

 

Jeudi 19 mai Pascale Bonnemère : l’anthropologie féministe anglo-saxonne :Marylin Strathern

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:47

Pour les manifestations autour du 8 mars,

journée internationale des femmes

MARS 2011

Les associations féminines et féministes aixoises proposent :

Le 5 mars, accueil dès 14H30 dans la Salle des Etats de Provence

Une conférence débat autour d’un thème concernant

Les femmes et le travail :

·         « Quelles Souffrances au travail ? Quels Remèdes au féminin ? »

·         par Marie Claude Ayensa, auteure d'un livre paru le 02/12/2010 /

·         « Souffrance au travail, l'urgence d'une médiation vivante » (éditionsA2CMedias)

·         Animatrice du débat : Odile Solomon, Femmes 3000 BdR

·         Avec projection d’un extrait du film projeté sur FR3 :

·         « la Mise à Mort du travail »

·         La réunion se terminera vers 17h autour d’un café ou thé

·         offert par la ville d’Aix ;

Sous le vocable RPS (risques psycho sociaux), on entend stress mais aussi violences internes (harcèlement moral, harcèlement sexuel) et violences externes (exercées par des personnes extérieures à l’entreprise à l’encontre des salariés).
> Ils peuvent être regroupés en 4 grandes familles de facteurs : 
> Les exigences du travail et son organisation : Autonomie dans le travail, degré d’exigence au travail en matière de qualité et de délais, vigilance et concentration requises, injonctions contradictoires ; 
> Le management et les relations de travail : nature et qualité des relations avec les collègues, les supérieurs, reconnaissance, rémunération, justice organisationnelle ; 
> La prise en compte des valeurs et attentes des salariés : développement des compétences, équilibre entre vie professionnelle et vie privée, conflits d’éthique ; 
> Les changements du travail : conception des changements de tout ordre, nouvelles technologies, insécurité de l’emploi, restructurations.

Actuellement encore trop peu d’études réfléchissent à cette problématique sous l’angle « genré » en étudiant la spécificité des risques psychosociaux dans le travail féminin

Conférence organisée à l’initiative des associations aixoises avec l’intervention active de l’association FEMMES 3OOO

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:32

Tract 2

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:03

Bonjour,

Le collectif 04 constitué pour et autour de la Défense de la Laïcité dans l’Education Nationale organise une

 

Réunion publique animée par Caroline Fourest,

journaliste à France Culture, Le Monde, Prochoix.

le samedi 12 mars 2011, 18 h 30, Manosque,

Hôtel Best Western Le Sud

(80, bd de Gaulle ; près de la gare routière

et du rond-point de l'olivette)

 

  Caroline Fourest 3

 

Ce collectif regroupe les associations suivantes : LDH04, Sud Education, Femmes Solidaires, FCPE, LAÏQUES & UFAL, CGT Education.

 

Nous vous remercions de l’intérêt que vous ne manquerez pas de porter à cette initiative.

Pour le collectif, Christian CHARLES-FOUILLOUX - LDH

-- Laïcité, l'Observatoire Permanent

LAÏQUES & UFAL, GEMPPI-Prévention Sectaire, Féministes Laïques

LAÏQUES 4, rue F. Davso 13001 Marseille

Philippe Isnard - www.laicite.biz - www.ufal.fr - www.observatoire.laicite2.fr

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 10:51

Salut à tous !

Mouvements sociaux en Afrique du nord, démarrage de la campagne des cantonales ...

Mais il faut réussir la conférence de Bernard Friot ce sera l'occasion de réunir tous les acteurs du mouvement social contre la réforme des retraites du département.

Je vous joins une affichette et un tract à faire circuler dans les réseaux ...

Il n'y a pas eu de distribution de tract, nous tentons les circuits mails et le bouche à oreille ...

Bernard Friot sera le vendredi 25 février à 18 h 30 mn à Saint Auban (MJC Maison des Associations. Route Nationale 96) pour être au centre du département. Puis buffet citoyen et soupe populaire.

Réunion publique avec débat sur l'économie sociale, sur la question des retraites, de la sécurité sociale, de la dépendance, du revenu universel.  

Salut et fraternité,

Pour les collectifs de Manosque et de Forcalquier

Ludovic
06.86.49.07.77
ludovicfiaschi@gmail.com
 
En pièce jointe un interview complet de BFuelques liens

 

Quelques liens pour mieux connaître le personnage ...

 

http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3528
 
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/FRIOT/19637
 
http://www.dailymotion.com/video/xdrvt0_l-enjeu-des-retraites-bernard-friot_news
 
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1965

 

Le livre de Bernard Friot - L’enjeu des retraites

Le projet Sarkozy-Woerth sur les retraites a été voté à l’assemblée nationale, de nouvelles "réformes" de régression sociale vont suivre, nous devons aujourd’hui faire reculer le gouvernement.
Pourtant on entend constamment les médias, les politiques, y compris de « gauche », et même certains syndicalistes reprendre comme des évidences les arguments qui soutiennent la « nécessité » d’une « réforme » afin de « sauver les retraites ». Il y aurait un « choc démographique », il serait impossible d’augmenter les cotisations puisque le nombre d’actifs est moindre, il serait « juste » de calculer les retraites sur les annuités de cotisation, etc...
Comment aujourd’hui développer un mouvement fort sans être capable de proposer une alternative au système en vigueur, ni de contredire ce qui s’impose comme « évident » et ne l’est finalement pas...
Bernard Friot répond dans son livre « L’enjeu des retraites » à ces questions et propose une autre manière de voir : et si le problème démographique était une illusion ? Et si les pensions de retraite n’étaient plus un revenu différé mais un salaire continué lié à la qualification ? Et si les retraités n’étaient plus des « inactifs », mais des personnes différemment actives, enfin libres de travailler comme elles le veulent à l’écart du marché du travail ?
« L’enjeu des retraites » est donc évidemment de conserver le modèle par répartition, mais surtout d’aller plus loin : mettre en débat la question du salaire pour tous, de la qualification, repenser le rapport au travail que nous voulons promouvoir.
Des questions basiques sans lesquels on ne peut envisager une société égalitaire et juste.
Bernard Friot est économiste, sociologue et professeur émérite à l’Université Paris-Ouest Nanterre. Il est membre de l’Institut européen du salariat (IES), réseau de chercheurs travaillant sur le salaire comme outil d’émancipation.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:57

Pour l’arrêt des expulsions, la production massive de logements sociaux et contre le logement cher,

Manifestons dans toute la France samedi 12 mars

 

Cette année encore, le 15 mars sonne la fin de la trêve hivernale, la reprise des expulsions sans relogement, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles et de personnes d’être jetées dans la rue par la force et de sombrer dans l’exclusion… Chaque année, le gouvernement accélère un peu plus les procédures pour soutenir les bailleurs, chaque année, les expulsions sont toujours plus nombreuses : elles sont en hausse de 50% depuis 2002…

 

Les locataires et les accédant-e-s modestes sont accablé-e-s par la flambée des loyers, des charges, de l’énergie, de l’immobilier et du foncier, qui n’ont jamais été aussi chers dans notre pays. C’est un véritable racket  : de plus en plus de jeunes, de salarié-e-s, de précaires, de mères isolées… doivent y consacrer plus de la moitié de leur salaire. Or la hausse des prix de l’énergie, de la santé ou des produits frais, conjugués à la montée du chômage, à la précarisation de l’emploi, à la faiblesse des revenus (allocations, salaires, retraites…) et au renforcement des inégalités, frappent déjà durement les couches populaires.

 

Du fait du désengagement financier de l’Etat, la production de logements sociaux reste à un niveau très faible, sans compter les démolitions et ventes imposées par le gouvernement. Par contre, il dépense 10 fois plus pour aider les riches contribuables à acquérir des logements et à les louer au prix fort. La marchandisation des logements sociaux est en cours. Les statuts locatifs sont attaqués et rognés sans cesse, avec la multiplication des statuts précaires. Celui des locataires HLM est désormais menacé.

 

Le gouvernement soutient la rente locative, les profits tirés de la spéculation immobilière et foncière au détriment du droit au logement. La loi Boutin a divisé par trois les délais d’expulsion. Les bailleurs, relayés par le rapport Attali, réclament un « assouplissement » des expulsions, c’est-à-dire une « accélération ».

La loi Hortefeux, (LOPPSI2) permet au Préfet d’expulser en 48h les occupant-e-s d’habitat « hors norme » (yourtes, cabanes, tentes, bidonvilles, caravanes, maisons sans permis, mobil home…), sans l’avis du juge, et de détruire leurs habitations. Environ 200 000 personnes sont concernées.

Même les ménages reconnus prioritaires par loi DALO (Droit Au Logement Opposable) sont mis à la rue, alors que les Préfets doivent les loger.

 

L’INSEE le confirme, la crise du logement s’aggrave, faute de volonté réelle de faire une politique du logement pour tous. Un nombre croissant de locataires, d’occupant-e-s à statut précaires et d’accédant-e-s surendetté-e-s sont menacé-e-s, d’expulsion sans relogement, à partir du 15 mars, et le plus souvent sans hébergement, car les structures d’accueil sont saturées…

 

Dans ce contexte, nous exigeons :

  • Un moratoire sur les expulsions locatives ;

  • La baisse et la régulation des loyers dans le parc privé, des charges et de l’énergie ;

  • Le gel des loyers HLM et un soutien financier de l’Etat aux bailleurs sociaux ;

  • La revalorisation des aides au logement (APL, AL) ;

  • La taxation de la spéculation immobilière et foncière, pour rendre le logement accessible

  • Des financements pour produire massivement des logements sociaux (PLUS, PLAI) et la mise aux normes de qualité environnementales et énergétiques, le maintien de la ressource du livret A et la suppression de toutes les mesures de défiscalisation dans l’immobilier

  • L’obligation d’accueil digne et adapté de toute personne sans logis jusqu’à son relogement

  • Le respect de la loi DALO et l’application immédiate de la loi de réquisition

  • L’abrogation de toutes les mesures de marchandisation du logement social (CUS, ventes, démolition, privatisation des bailleurs sociaux…) et de toutes celles qui précarisent les habitant-e-s (loi Boutin, loi LOPPSI2, loi de finances 2011 …)

 

 

Premiers signataires :

CNL, CSF, DAL, AC !, ACDL, ADVOCACY, AITEC, Attac France, Bagagérue, CAL, Confédération Générale du Travail, Fédération Syndicale Unitaire, Jeunesse Ouvrière Chrétienne, Jeudi Noir, LDH, Union Syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, …

Avec le soutien de : EE–LV, NPA, PCF, PG, PS…

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:44

Les Amis du Moulin Delestic

 

à Reillanne 04110


organisent


le samedi 16 avril 2011

un voyage dans la Vallée de l’Ubaye

 

Visite du Moulin d’Abriès à Jausiers (04)

 

Découverte du Moulin qui a beaucoup de similitudes avec notre moulin.

Robert Martin nous explique : une turbine verticale construite essentiellement en bois entraîne la grosse meule de pierre du 17ème siècle qui écrase le grain.
Le blutoir tamise et trie la farine (vente de farine et d’épeautre – c’est l’association qui paye les entrées au moulin) à Jausiers à Barcelonnette voir les maisons mexicaines.

Repas à Barcelonnette : au Cheval Blanc.

Après le repas, visite de la Maison des Produits de Pays ou Parc de loisirs Ségurel, cadre exceptionnel autour d’un lac.

___

Départ à 8h15, Place de la Libération, Fontaine de Reillanne.

Retour vers 18h30

Prix : 15 €

Repas : 20 €

Réservations  : à l’Office de Tourisme de Reillanne (04110)

 

: ou par correspondance :

« Les Amis du Moulin Délestic

Mairie de Reillanne – 04110 »

 

: ou sur le stand sur le Cours tous les dimanches matins.

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